|
---|
Saison 2021 – 2022
NOS CONFÉRENCES
Les Grandes Conférences Liégeoises, organisées conjointement par la Ville et l’Université de Liège, en Belgique, proposent d’octobre à avril, un cycle de conférences de haut niveau où sont traitées dans le pluralisme les grandes questions de société.
L’adieu interdit
Elle est connue pour son engagement à l’amélioration des conditions de la fin de vie et pour ses ouvrages sur cette question. Depuis une dizaine d’années, elle contribue au changement de l’image dans notre société du vieillir et du grand âge.
Dans cette conférence, Marie de Hennezel nous rappellera la nécessité de méditer sur le sens de l’existence, « Et sur une vie où le devoir d’accompagnement de ceux qui vont mourir impose naturellement la présence et les mots d’adieu ». Les seniors sont au cœur de la crise que nous connaissons du Covid-19 : 71% des décès directement issus du virus Covid-19 sont des personnes âgées de 75 ans et plus. Les protéger est un objectif politique majeur. Mais si, voulant les protéger, nous les asphyxiions ?
Marie de Hennezel, dans une dénonciation forte dans Le Monde du 4 mai 2020 :
« Je remets en cause la folie hygiéniste qui, sous prétexte de protéger les personnes âgées arrivées dans la dernière trajectoire de leur vie, impose des situations proprement inhumaines. »
L’Adieu interdit développe cette dénonciation de la politique de confinement strict des âgés à l’heure du covid-19, leur interdisant embrassades avec leur enfants ou petits-enfants, mots d’adieu, présence de proches. L’accroissement du déni de mort de notre société, la remise en cause des acquis sur la dignité du mourir, la négation du besoin d’accompagnement du mourant dans ses derniers moments, sont les conséquences de cette politique.
Psychologue et écrivaine, Marie de Hennezel est engagée dans les problématiques de fin de vie. Elle s’est impliquée de 1987 à 1996 au sein de la
première unité de soins palliatifs et a participé activement à l’avènement de ces soins. En 2002, elle rend un rapport sur la fin de vie en France qui
inspira la loi du 22 avril 2005 dite « Loi Leonetti » relative aux droits des malades et à la fin de vie.
Botaniste, biologiste et dendrologue
Nous les arbres
Comment créer un univers commun de sens et de valeurs ? Débat avec Abdennour Bidar, philosophe et spécialiste de la vie spirituelle dans le monde contemporain. Invité de l’événement « Le Parlement des Liens », il contribue à l’ouvrage collectif « Relions-nous! » aux éditions Les liens qui libèrent.
De la gestion de la pandémie aux espoirs du monde d’après. Regard d’économiste
Si elle a d’abord été une urgence sanitaire, la pandémie du Covid-19 est aussi à considérer sous l’angle socio-économique. Au-delà de l’examen de ses effets immédiats et de l’évaluation des mesures prises pour y faire face, il faut s’intéresser à ses effets potentiels à moyen terme.
Le tour d’horizon se doit d’être large. Il sera question de la mutation du paysage économique, de l’évolution dans l’organisation des entreprises, du creusement des inégalités, de la soutenabilité des finances publiques, de la capacité d’agir des banques centrales, des progrès dans l’intégration européenne, de l’incidence sur la mondialisation de l’économie et de l’accélération de la transition environnementale.
Etienne de Callataÿ est cofondateur d’Orcadia Asset Management, une société de gestion patrimoniale spécialisée en investissement responsable. Il en est le président du CA et l’économiste. Il est également chargé de cours invité à l’UCL et à l’Université de Namur et administrateur de l’entreprise sociale Les Petits Riens. Il a travaillé à la Banque nationale de Belgique, au Fonds Monétaire International, dans des cabinets ministériels et à la Banque Degroof avant de cofonder Orcadia AM en 2016.
L’histoire des ducs de Bourgogne est une véritable aventure militaire, politique et artistique, qui relève autant du conte de fées que d’un Game of Thrones. La raconter est un joli défi dont Bart Van Loo s’est emparé et qui nous entraîne sur les routes médiévales, de la Scandinavie des Burgondes à Dijon, en passant par Bruxelles, Gand, Bruges et Lille. D’une plume enjouée et érudite, Bart Van Loo fait revivre avec passion ces grands ducs téméraires et ambitieux, dont la puissance et la splendeur firent l’admiration et l’envie de toute l’Europe et surtout de Paris. À leur apogée, les ducs voyageaient de Mâcon à Amsterdam sans passer une seule frontière. Ils unifièrent d’immenses territoires, dont la partie septentrionale devint le berceau de la Belgique et des Pays-Bas. De cette époque glorieuse, il reste désormais les témoignages d’artistes de génie tels Claus Sluter, Rogier Van der Weyden ou encore Jan Van Eyck, dont les œuvres ont laissé à jamais l’empreinte de cette prestigieuse famille sur le patrimoine français.
Né en 1973 à Herentals, dans le nord de la Belgique, Bart Van Loo se partage entre la Flandre et la Bourgogne, comme les ducs de cette région au Moyen Âge. Après des études de philologie romane, il s’est passionné pour l’histoire et la culture de la France, y consacrant plusieurs ouvrages non encore traduits en français. Les Téméraires, déjà paru dans plusieurs pays européens, s’est vendu à plus de 250 000 exemplaires.
Il a conquis un large public grâce à des livres et des spectacles qui allient art du récit, érudition et humour, où il invite à considérer la littérature et l’histoire d’un point de vue nouveau, tissant des liens inédits. Une trilogie sur la culture française (littérature, gastronomie et érotisme), une histoire chantée de France et un best-seller sur Napoléon et la Révolution ont précédé Les Téméraires. Quand la Bourgogne défiait l’Europe.
Les Formes du visible
La figuration n’est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine, et l’on n’imagine et ne perçoit que ce que l’habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l’une des quatre régions de l’archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. Chacune de ces régions correspond à une façon de concevoir l’ossature et le mobilier du monde, d’en percevoir les continuités et les discontinuités, notamment les diverses lignes de partage entre humains et non-humains.
Masque yup’ik d’Alaska, peinture sur écorce aborigène, paysage miniature de la dynastie des Song, tableau d’intérieur hollandais du XVIIe siècle : par ce qu’elle montre ou omet de montrer, une image révèle un schème figuratif particulier, repérable par les moyens formels dont elle use, et par le dispositif grâce auquel elle pourra libérer sa puissance d’agir. Elle nous permet d’accéder, parfois mieux que par des mots, à ce qui distingue les manières contrastées de vivre la condition humaine. En comparant avec rigueur des images d’une étourdissante diversité, Philippe Descola pose magistralement les bases théoriques d’une anthropologie de la figuration.
Médaille d’or du CNRS, professeur émérite au Collège de France, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps.
Covid, Ukraine : les démocraties libérales au défi des crises
francophone.
Aurélien BARRAU Comment habiter la terre maintenant ?
CONFÉRENCE DU 11 JANVIER 2020
INFORMATIONS PRATIQUES
Lieu des conférences : Institut de Zoologie
Quai Van Beneden – 4020 Liège
Les conférences débutent à 20 h 15
SÉANCE
- 1 conférence
ABONNEMENT
- Saison 2020-2021